La papeterie Tsubaki - OGAWA Ito
Roman adultes
La Papeterie Tsubaki raconte le quotidien simple de Amemiya Hatoko, dite Poppo, 25 ans, dans la petite ville japonaise de Kamakura, au bord de l’Océan Pacifique. Elle a pris la relève de sa défunte grand-mère, l’Aînée, qui tenait la papeterie Tsubaki et faisait écrivain public.
Le roman retrace une année ; une année au cours de laquelle Poppo se réconcilie avec la vie, s’ouvre enfin aux autres, se découvre et se réconcilie peu à peu avec son passé et ses fantômes. Au fil des chapitres et au rythme des traditions japonaises, Poppo nous emmène découvrir son petit univers :
- sa ville, qui m’a tellement fascinée que le petit plan fourni au début du livre ne m’a vite plus suffit… Je me suis empressée de suivre ses pas sur Google Map
- son entourage – aussi bien les vivants (Madame Barbara, le Baron, Panty, la petite QP – à chacun son petit surnom) que les morts (l’Aînée et Tante Sushiko)
- la calligraphie – comment choisir son papier, son encre ou sa plume… selon son sujet, son destinataire…
Pas de rebondissement dans cette histoire, seulement les jours qui se succèdent les uns aux autres. Et pourtant impossible de lâcher le livre ! Sa simplicité lui donne juste une teinte merveilleuse, impossible de le reposer après l’avoir commencé !

Auteur(s) Ogawa, Ito (1973-...) (Auteur) ; Dartois-Ako, Myriam (Traducteur)
Titre(s) La papeterie Tsubaki [Texte imprimé] : roman / Ogawa Ito ; traduit du japonais par Myriam Dartois-Ako.
Editeur(s) Picquier Poche , 2021.
Collection(s)( Picquier poche , ISSN 1251-6007).
Résumé Hatoko a vingt-cinq ans et la voici de retour à Kamakura, dans la petite papeterie que lui a léguée sa grand-mère. Le moment est venu pour elle de faire ses premiers pas comme écrivain public, car cette grand-mère, une femme exigeante et sévère, lui a enseigné l'art difficile d'écrire pour les autres. Le choix des mots, mais aussi la calligraphie, le papier, l'encre, l'enveloppe, le timbre, tout est important dans une lettre. Hatoko répond aux souhaits même les plus surprenants de ceux qui viennent la voir: elle calligraphie des cartes de voeux, rédige un mot de condoléances pour le décès d'un singe, des lettres d'adieu aussi bien que d'amour. A toutes les exigences elle se plie avec bonheur, pour résoudre un conflit, apaiser un chagrin. Et c'est ainsi que, grâce à son talent, la papeterie Tsubaki devient bientôt un lieu de partage avec les autres et le théâtre de réconciliations inattendues.
Traduit de : Tsubaki bunguten .
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